jeudi 28 décembre 2017

Tremplin vers...


Parc de la Gatineau, tremplin vers l'Outaouais-07.


De la coupe forestière au tourisme-nature.


Mémoire de Jacques Demers à la TRGIRTO (Table régionale de gestion intégrée des ressources et du territoire de l'Outaouais) et à la CCN (Commission de la Capitale Nationale.
La surpopulation grandissante des touristes-nature dans le parc de la Gatineau (2,65 millions de visites par année), offre l'opportunité à plusieurs intérêts de converger.
Puisque le parc atteint son seuil critique d'exploitation économique sans mettre en danger son intégrité écologique, il est mûr pour servir de tremplin vers d'autres espaces naturels dans les MRC de l'Outaouais, lesquelles, atteignent à leur tour le seuil critique de la possibilité forestière (Commission Coulombe 2003).   
À la Table régionale de gestion intégrée des ressources et du territoire de l'Outaouais (TRGIRTO), les enjeux doivent être débattus entre deux intérêts majeurs, la coupe industrielle des arbres, et les autres usagers de la forêt. Dans le passé, la coupe d'arbres avait la priorité sur toutes autres activités. Depuis la Commission Coulombe au début du 21e siècle, le multi-usage de la forêt s'installe, de là, la TRGIRTO est né. Il est à prévoir que de quinquennal en quinquennal, l'usage de la forêt serait transféré de la coupe intensive d'arbres, vers d'autres usages de la forêt moins dommageables à ses écosystèmes, dont le tourisme-nature. 
Le sur-achalandage du Parc de la Gatineau est un présage aux prospections de l'avenir. Ces deux entités, la Commission de la Capitale Nationale (CCN) qui gère le parc, et la TRGIRTO qui gère la forêt publique limitrophe, devraient se coordonner pour s'échanger des services et surtout, des clients-touristes potentiels.
La CCN a besoin de corridors écologiques (Combler le manque d’information des 14 corridors écologiques). Il est donc à prévoir que ces corridors se prolongent dans la forêt publique (et privée) de l'Outaouais. En échange, à partir du Parc de la Gatineau, la CCN pourrait faire la promotion de d'autres attraits touristes-d'aventures que la TRGIRTO pourrait lui soumettre. Ainsi, la forêt publique québécoise serait moins dépendante de la coupe forestière, en transférant son économie vers l'industrie du tourisme-nature.  
   Du même coup, la CCN auraient des corridors écologiques pour alimenter le Parc de la Gatineau en biodiversité, tout en étendant le tourisme vers le nord-ouest de l'Outaouais, sans négliger la MRC Papineau.  
Pour plus d'informations, me contacter. Jacques Demers Gatineau Qc.
 Copie envoyée à:
- info@ncc-ccn.ca (Commission de la capitale Nationale)
- Formulaire de la  table régionale de gestion intégrée des ressources et du territoire public de l'Outaouais
http://www.mffp.gouv.qc.ca/forets/consultation/outaouais.jsp
- dion.jeanfrancois@sepaq.com (Réserve Faunique Papineau-Labelle)
- jmcdonnell@cpaws.org (Société pour la nature et les parcs section Outaouais) (CCN)
- dg@creddo.ca (Membre  du Comité consultatif public du parc de la Gatineau)
- sylvie.turcotte684@hotmail.com (Membre  du Comité consultatif public du parc de la Gatineau)
-  coord.girto@mrcpontiac.qc.ca (Raymond Barrette, Coordonnateur de la Table Régionale de GIRT en Outaouais)
- TRGIRTO (table régionale de gestion intégrée des ressources et du territoire public de l'Outaouais)
https://trgirto.ca/fr/a-propos-de-la-trgirto/contactez-nous/

mercredi 20 octobre 2010

De la tache d’huile à l’éco-ville

Envoyé à la ville de Gatineau


Présentation du mémoire

Pour la révision du Projet de politique environnementale de la ville de Gatineau avril 2008. Titre :

De la tache d’huile à l’éco-ville

Avril-mai 2008
Jacques Demers

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De la tache d’huile à l’éco-ville

À l’image de la goutte d’huile dans l’eau, la ville de Gatineau s’étale dans toutes les directions, polluant sur son passage des dizaines de fois sa superficie. Se serait-elle laissée prendre par le mirage arc-en-ciel de «l’american way of life...»?

Après avoir passé en revue le document Projet de politique environnementale de la ville de Gatineau avril 2008, dans l’ensemble, les points majeurs des consultations de l’automne 2007 sont respectés à quelques exceptions près. Par contre, beaucoup d’emphase sur l’aspect « encouragement » dans le document, mais peu sur l’aspect « Règlement » qui doit accompagner les campagnes de promotion des nouvelles actions à venir. Surtout, l’ordre des priorités a besoin d’être remanié dans le plan d’action, sans pour autant renier les autres objectifs du document.

L’ordre des priorités proposé : Feu rouge à l’étalement urbain, feu vert à la densification.

1) J’estime que la ville doit mettre un frein immédiat à l’étalement urbain (Septembre 2008).

2) Un programme agressif de Télétravail doit être élaboré, accompagné d’incitatifs aux fonctionnaires de la ville de Gatineau pour qu’ils adoptent ce mode de travail au moins 3 jours semaine dès l’automne 2008. Bien entendu, prioriser les fonctionnaires qui se sont étalés sur le territoire.

3) Parallèlement, mettre sur pied un projet concret de densification au centre ville. Cette action immédiate lancerait un message clair d’une réelle volonté politique de la part de la ville. Ce message serait destiné surtout aux développeurs, mais aussi aux citoyen/nes.

Ainsi, ce projet concret de densification compterait l’ordre des priorités suivant :

Appel d’offres de construction d’édifices à logements écoénergétiques certifiés (S5. du document) dans le centre-ville de Gatineau (Île de Hull) dès janvier 2009. Ainsi, le coup d’envoie de la densification des villages urbains serait lancé en commençant par le plus urgent, les fonctionnaires de l’île de Hull ( Maison du Citoyen, Édifice Joe-Montferrand Place du Centre, Plaza de la Chaudière etc). Par la suite, la ville pourra commencer une campagne de sensibilisation de type « La grande séduction » pour attirer les fonctionnaires à venir habiter près de leur lieu de travail et, du même coup, abandonner leur auto dans leur garage sous-terrain.

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Ce projet concret bien enclenché, aura un effet entraînement pour les autres villages urbains. A la différence près, il faudra mettre l’emphase sur la disponibilité des emplois dans chacun de ces villages pour que ces communautés visent « l’autosuffisance ».

Seulement ces 3 priorités dans l’ordre (Frein à l’étalement urbain, télétravail et densification), nous améliorons déjà les sept grands thèmes adoptés par le conseil : L’eau, l’air, le sol, la biodiversité, l’énergie, la qualité de vie, les matières résiduelles.

Nous touchons même un huitième thème aussi menacé par le développement : « La volonté politique d’agir ».

Concernant le thème « les matières résiduelles ». J’ajoute une lettre ouverte que j’avais préparée aux médias en Janvier 2008, mais qui a passé presque inaperçu. À cause de son titre qui interpellait les « ICI » (Institutions, Commerces, Industries) Peut-être ? Voir le texte intégral en annexe : « Faites ce que je dis et non ce que je fais »

Suite à ces 3 priorités bien enclenchées, je supporte les autres objectifs soulevés dans le document tout en ajustant certains autres. Je procèderai dans la même ordre des thèmes présentés :

L’eau : - Colmater les fuites dans le réseau d’aqueduc (E1.) ; - Compteur d’eau pour tous les « ICI » (Institutions, Commerces, industries) ; - Campagne agressive d’info en faveur de la consommation de l’eau d’aqueduc pour réduire la consommation de l’eau en bouteille, tout en réduisant son utilisation pour les lavages d’autos, l’asphalte, les piscines, les pelouses etc ; - Arrêter les développements le long des berges des cours d’eau, même renverser la tendance en nationalisant les futurs lots riverains à vendre. Envisager même l’expropriation dans les zones sensibles. Le tout, dans le but de re-naturaliser les berges avec de la végétation indigène. Dans le même esprit des objectifs (Q4.) • « Poursuivre le transfert des titres de propriété des bandes riveraines lors des projets de lotissement. • Poursuivre l’acquisition des berges à des fins publiques selon les disponibilités. » ; - Exiger pour toute nouvelle construction et rénovation l’utilisation des nouvelles pratiques et technologies tels les toilettes à faible débit, récupération de l’eau de pluie pour les jardins et pelouses etc.

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L’air : - En plus d’un programme efficace de télétravail pour les fonctionnaires municipaux, la ville doit solliciter ses partenaires tel les grands employeurs, les gouvernements provincial et fédéral établis dans Gatineau, à promouvoir l’implantation du Télétravail. En effet, dans le contexte d’un gouvernement fédéral minoritaire qui balance entre les pro et les anti-Kyoto, les changements climatiques les forces dans un processus irréversible. Donc, ils ne peuvent pas dire non à un programme de télétravail pour leurs fonctionnaires respectifs. Ensuite, les autres priorités doivent être la marche, le vélo, le transport en commun et enfin le covoiturage (A8.) ; - Réduire l’offre de stationnements dans le centre-ville en les remplaçant par des édifices à logements écoénergétiques (toits verts etc) ; - Compléter et finaliser le réseau cyclable UTILITAIRE d’abord, récréatif ensuite (A11.) ; - Rétrécire les rues de 4 voies en 2 voix, additionné de deux bandes cyclables, 1 chaque coté, plus une voie centrale pour virage à gauche; - Sévir pour rétablir l’ordre des priorités d’utilisations des voies publiques : 1) Piétons (fauteuils roulants) 2) le vélo, comme mode de déplacement utilitaire, en fin, l’auto ; - Fournir les douches aux employés municipaux et encourager les entreprises à faire de même ; - Restriction à l’accès de l’île de Hull pour l’auto-solo non-résident, avec postes de péage au besoin ; - Établir une voie réservée pour les autobus sur le Boulevard des Allumettières aux heures de pointes ; - Favoriser une cohérence régionale du transport public INCLUANT Ottawa-Carleton (A7.) ; - Poursuivre l’amélioration de l’offre de transport en commun en envisageant un train léger Ottawa-Gatineau; - Gérer le transport des marchandises afin d’en réduire les effets néfastes en regroupant les produits dans un minimum de camions et les faire circuler la nuit ; - J’appui aussi les propositions de la ville de prescrire auprès des employés des pratiques de conservation de l’énergie lors de l’utilisation des véhicules municipaux (A2.) ; - Développer l’inter-modalité, autobus-vélo, train/camion-remorque etc.

Sol : - Le sol agricole dans la ville doit servir principalement pour la consommation locale des denrées. En suite, d’autres productions du terroir tel, arbres et arbustes, horticulture ornementale indigènes (biodiversité) pour fin d’aménagement paysager des résidents, des commerces, des parcs de la ville etc ; - Des jardins communautaires; - Un suivi et l’entretient des 100 000 arbres plantés par la ville est aussi nécessaire (débroussaillage au besoin) ;

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- Finalement, renforcer les propositions de la ville concernant les terrains contaminés (S2.) Les pesticides (S3.) Agrotourisme, marchés publics, l’achat de produits locaux (S4.)

Biodiversité :
- Un programme de vigilance et de suivi des espèces envahissantes est impératif (Nerprun, vignes, herbes à poux etc) ; - Préserver les boisés existants. Procéder à l’inventaire de la biodiversité, additionné d’une politique de protection des espèces menacées/vulnérables. Accompagné d’un programme d’éducation et interprétation de la nature pour leur protection (Par exemple, Parc Leamy, parc Beauchamp, forêt Boucher etc) ; - En plus des objectifs (B3.) du document « Protéger les couloirs de migration faunique et assurer la connectivité de ces corridors. » - Poursuivre le programme de ville et village fleuri ou l’équivalent, mais avec les espèces indigènes seulement.

L’énergie :
- Éclairage écoénergétique des espaces publiques (rues, parcs etc). Référence au document PROJET DE LUTTE CONTRE LA POLLUTION LUMINEUSE du Mont Mégantic et de Sherbrooke, - Favoriser la mise en place de dispositifs d’éclairage de qualité, de façon à : • réduire la consommation d’énergie; • réduire l’impact de l’éclairage artificiel sur la santé humaineet sur les écosystèmes; • améliorer la sécurité des piétons, des automobilistes et des bâtiments; • réduire l’inconfort généré par les phénomènes d’éblouissement et d’aveuglement; • réduire l’éclairage intrusif; • rehausser le cachet nocturne des municipalités et de la région ; - Enfin, permettre et même promouvoir l’utilisation des cordes à linge partout sur le territoire pour économiser l’énergie liée aux sécheuses électriques.

Matières résiduelles :
- Concernant la gestion des matières résiduelles, je réitère les propos écrits pour fin de publications dans les médias. Voir le document en annexe titré : « Faites ce que je dis et non ce que je fais »

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ANNEXE
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Janvier 2008
« Faites ce que je dis et non ce que je fais »
Ceci semble être le message que la population reçoit de la ville de Gatineau quand elle lit le Plan d'action 2007-2011 du Plan de gestion des matières résiduelles (PGMR) Dans l’ensemble, ce plan d’action semble logique, énergiquement efficace, même écologique. Deux points faibles par contre : - Les acteurs participants ; - L’échéance. Les acteurs participants La municipalité présente son plan d’action 2007-2011 pour les résidents, mais on y voit aucune obligation, même pas d’incitations pour les gros commerces et les institutions publiques. Dans son Document de Synthèse du projet de plan de gestion des matières résiduelles d’avril 2005, nous pouvons lire : « Pour les secteurs ICI (industriel, commercial et institutionnel) et CRD (construction, rénovation et démolition), la responsabilité municipale se limite à leur suivi annuel ». Un peu plus loin dans le document, elle poursuit : « Les initiatives de recyclage et de compostage en milieu ICI sont quant à elles entièrement laissées à la libre entreprise » Pourtant, dans le milieu des gros commerces, on se limite au recyclage du carton. Les institutions, tel les arénas, les centres communautaires etc, c’est laissé au bon vouloir de chacun. Le message que les citoyens et citoyennes reçoivent de nos dirigeants politiques et économiques serait donc « Faites ce que je dis, non pas ce que je fais » A vous d’en juger... L’échéance D’abord, il est difficile de passer sous silence, lors de la crise du site Cook des

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années 80s, les voix qui s’élevaient citant Victoriaville en exemple. Aujourd’hui 20 ans plus tard, la ville de Gatineau reconnaît Victoriaville dans son document comme un modèle à suivre. Mieux vaut tard que jamais diront certains. Mais voilà qu’on apprend ces jours-ci que Victoriaville pense à déterrer ces vieux déchets qu’on croit avoir enfouis trop rapidement dans les décennies passées, et ce, pour les recycler à l’aide de la haute technologie. Difficile à rattraper 20 ans de retard... Si au moins le plan d’action ne traînait pas un autre 4 ans !
Avec beaucoup de volontés et de déterminations, il serait possible de réduire l’échéance d’au moins deux ans. Dans le Calendrier d’implantation de la collecte à trois voies déposé à l’automne 2007, la ville prévoit : - Printemps 2008, la collecte des matières recyclables pêle-mêle sur l’ensemble du territoire. - Année 2009, des projets pilotes de collecte de résidus alimentaires débutent dans certains quartiers - Année 2010 L’implantation de la collecte des résidus alimentaires se poursuit dans d’autres quartiers de la ville. - Année 2011 La collecte de résidus alimentaires s’effectue sur l’ensemble du territoire. Ouverture des nouveaux centres de transbordement, de tri et de compostage. Pourquoi prendre 3 ans pour collecter les résidus alimentaires sur l’ensemble du territoire ? En plus, on ne parle pas des édifices à logements ! S’il est possible de traiter les résidus alimentaires des premiers quartiers en 2009, il serait sûrement possible de le généraliser dès cette première année d’implantation, même s’il fallait utiliser les services de l’usine de l’Ange-Gardien temporairement. Si on se fie aux documents disponibles sur Internet, en 2011 nous n’aurons même pas réglé le défi des édifices à logements, les gros commerces, et les institutions publiques. « Faites ce que je dis, non pas ce que je fais » ?

Citoyen du monde
------------------- Fin de l’ANNEXE

samedi 18 septembre 2010

Mémoire sur le site actuel de l'aréna Guertin


Site Guertin, édité en mars 2023 avec noms de rues.

Rue Carillon. Site de l'aréna Guertin actuel Sept. 2010 Exemple d'édifices LEED suggéré pour la rue Carillon. + toits verts, énergie solaire, épicerie au rez-de-chaussée etc brookwood-on-peachtree Présentation de mémoire Consultations publiques sur la revitalisation du centre-ville de Gatineau Septembre 2008 Jacques Demers Citoyen du monde Puisque la consultation sur le centre-ville peut être intégrée au projet de politique environnementale de Gatineau, dont les consultations ont eu lieu plus tôt, J’avais traité de la nécessité de revitalisé le centre-ville dans le mémoire présenté à cet effet. J’ai donc extrait les points traitant du centre-ville pour réitérer la nécessité d’aller de l’avant le plus tôt possible. Le mémoire sur le projet de politique environnementale portait le titre : De la tache d’huile à l’éco-ville La troisième priorité après… 1) Frein immédiat à l’étalement urbain, et 2) programme agressif de Télétravail, était : 3) Mettre sur pied un projet concret de densification au centre ville. Cette action immédiate lancerait un message clair d’une réelle volonté politique de la part de la ville. Ce message serait destiné surtout aux développeurs, mais aussi aux citoyen/nes. Ainsi, ce projet concret de densification compterait l’ordre des priorités suivant : A) Appel d’offres de construction d’édifices à logements écoénergétiques certifiés dans le centre-ville de Gatineau (Île de Hull) dès janvier 2009. Ainsi, le coup d’envoie de la densification des villages urbains serait lancé en commençant par le plus urgent. C’est à dire, les fonctionnaires de l’île de Hull de la Maison du Citoyen, de l’édifice Joe-Montferrand, Place du Centre, Plaza de la Chaudière etc). B) Par la suite, la ville pourra commencer une campagne de sensibilisation de type « La grande séduction » pour attirer les fonctionnaires à venir habiter près de leur lieu de travail et, du même coup, abandonner leur auto dans leur garage sous-terrain. C) Ce projet concret bien enclenché, aura un effet entraînement pour les autres villages urbains. A la différence près, il faudra mettre l’emphase sur la disponibilité des emplois dans chacun de ces villages pour que ces communautés visent « l’autosuffisance ». D) Je réitère aussi la vision novatrice de faire du sport, LE moyen de TRANsport. Ainsi, il nous faut dévaloriser les arénas tels l’aréna Robert Guertin. Cette aréna va à contre courant d’un centre-ville digne du 3ième millénaire. Les citoyens de Gatineau doivent sortir des murs de béton pour faire l’exercice physique tant nécessaire pour une saine vie. Et pourquoi ne pas rendre utile se besoin de bouger ? Donc, les mentalités doivent changer et faire de l’exercice tout en se déplaçant dans la ville. Une pierre 3 coups. Santé, réduction de gaz à effet de serre, réduction de consommation d’énergie de ces arénas vétustes. De plus, une fois le terrain libéré de cet aréna, il serait idéal pour construire un complexe immobilier futuriste. Un complexe combiné d’édifices à logements/condos/boutiques/épicerie des plus modernes du 21ième siècle certifié environnemental. Imaginons les familles de fonctionnaires du centre-ville ayant des adolescents qui iraient à l’école secondaire de l’île juste à coté. Les uns près de leur lieu de travail, les autres près de leur école. Des incitatifs de la part de la ville de Gatineau pourraient être envisageables pour attirer ce genre de clientèles. Seule notre imagination est l’obstacle à nos réalisations… A go, on change le monde ! Jacques Demers Gatineau Qc. Bénévole en environnement depuis plus de 20 ans. Citoyen du monde

lundi 13 septembre 2010

lundi 30 août 2010

Commission Coulombe 2003

Présentation à la Commission d’étude sur la gestion de la forêt québécoise.
Avril 2004
http://www.commission-foret.qc.ca/memoires/doc_076_07_Demers.pdf

Par Jacques Demers
Autodidacte XIV en environnement
5 ans marteleur.

Vision d’avenir pour la forêt publique Québécoise.
Table rase à la table GIR. (Gestion Intégrée des Ressources) ou table de concertation.

Puisque j’ai trouvé ironique le fonctionnement et l’ordre des priorités des tables de concertations tel GIR, elles m’ont inspiré une petite mise en scène que j’ai intitulée…

Le Rill de la chaise musicale à la table GIR. (Musique de Richard Desjardins ?)
Tout le monde debout pour un remaniement de priorités ! Près ? On part la musique… Et changez de bord vous vous êtes trompés…

On tourne autour de la table et oups l’industrie de la coupe d’arbre vient de se faire soutirer sa chaise prioritaire par les acteurs du principe de précaution (MENVQ). On tourne toujours et Oups ! Elle vient de se faire pousser par les groupes d’inventaire de la biodiversité ! Hé oui, un petit coup de derrière par les défenseurs des espèces menacées… On continu, est-ce bien l’industrie de la ressource Non-ligneuse maintenant ? Semble bien. Au tour du récréo-éco-tourisme qui pousse l’industrie de la coupe forestière parmi les dernières priorités… Même en fonction de l’acériculture ? Fort possible. On arrête la musique ! Et tout le monde s’assoit.
Heureusement, à notre Rill de la chaise musicale de la table GIR il y a des places pour tout le monde. Personne ne se retrouve assis par terre…
Voilà en gros comment la redistribution des pouvoirs devraient être partagé à terme. Dans 5 ans, 10 ans ? Là est toute la question centrale. En ce qui me concerne, ce devrait être le plutôt possible.

Il est inconcevable que se soit l’industrie qui a le plus d’impact sur l’environnement qui ait le gros bout du bâton. Que les intérêts « conservationistes » soient en position de « demandeurs » et que la première soit en position de concession (Concéder).

Si j’ai bien compris, nous sommes à la croisée des chemins… ? Les PGAF (plan général d’aménagement forestier) sont arrivés à échéance. Le ministère (MRNFP) prévoit leur renouvellement bientôt. Coïncidence ? Le CPF (Calcul de la possibilité forestière) est remis complètement en question, bonne nouvelle. Tout est sur la table. Tout est questionnable ?

Je propose que les Québécoi(se)s ne renouvelle PAS les CAAF (Contrats d’approvisionnement et d’aménagement forestier) dans le même horizon des PGAF précédentes de 25 ans. Que les garanties d’approvisionnement n’excèdent pas des plans quinquennaux, possiblement renouvelable. Ainsi, nous aurions une période de transition pour notre Rill de la chaise musicale…

L’industrie forestière peut se sentir menacée par ce genre de proposition, j’en conviens. Je suis conscient que j’aurai des difficultés à retrouver mon emploi… Je
risque quand même le pire scénario pour l’industrie. Si nous mettons l’effort pour appliquer les priorités suggérées ci haut à la table GIR, supposons que d’ici 5 à 10 ans, il en résulte par une coupure de 40-50 % pour l’industrie de transformation primaire. Si nous planifions de façon responsable, il serait possible de convertir ce potentiel excédentaire en 2ième et 3ième transformation des produits forestiers en valeur ajoutée tout en se diversifiant dans les autres ressources de la forêt.
Quel serait le résultat final ? Moins de pression sur les coupes forestières, les boomers dans la 50aine se retirent graduellement, bonne nouvelle pour les prochaines générations. Des emplois compensés par la 2ième et 3ième transformation et une plus grande valeur pour le même arbre coupé au bout de la chaîne de transformation à l’intérieur du Québec.

Je disais plus haut qu’il faut entamer ce rill de la chaise musicale le plutôt possible. Idéalement, dès l’année suivant le dépôt des recommandations de la Commission.

Référence :Document préparatoire de la Commission.
SECTION B, Cadre de réflexion, thèmes 3.
…Par ailleurs, la planification quinquennale s’appuie sur l’inventaire décennal, dont la précision ne serait pas suffisante pour bien planifier les interventions forestières. La deuxième étape, soit celle de la planification annuelle, repose sur des inventaires d’intervention réalisés par les détenteurs de contrats; ces inventaires ne sont cependant pas intégrés à l’inventaire décennal du MRNFP…
3.2Est-ce que les processus comprenant l’inventaire, le calcul de la possibilité,
la planification et le suivi des interventions forestières doivent relever d’un seul
intervenant ou de plusieurs? Lequel ou lesquels, et pourquoi ?


Par exemple, dans le cadre d’un VRAI partenariat public/privé (PPP), incorporer les inventaires décennaux à des inventaires quinquennaux nouvellement établis et à superficie variable (32 ha 16 ha), suivi par l’inventaire annuel (4 ha ou moins) , puis il y a toujours les inventaires après martelage et après coupe. Devrait-il avoir d’autres inventaires quinquennaux et décennaux après coupe ? Sûrement pour le calcul de la possibilité forestière.

Pour faire ces inventaires tous sur une même virée, une équipe d’aux moins deux individus (CSST) serait nécessaire. Un intervenant du secteur public (biologiste, botanique) et l’autre du secteur privé, elle devrait en profiter pour faire l’inventaire de la régénération, de la flore de sous-bois, prélèvement d’échantillon pour l’analyse des sols et pourquoi pas noter la présence de la faune ? Une pierre cinq coups ! La tournée d’un inventaire serait plus longue, mais plus complète et nécessiterait moins de sortis en forêt pour établir l’inventaire de la biodiversité.
Projet pilote dans les Réserves fauniques (Sépaq).

J’écoutais les audiences sur Internet quand j’ai entendu les représentants de la Sépaq en Mauricie ne pas vouloir aller jusqu’à « se voir confier la gestion forestière sur leurs territoires… ». Je suis tombé en bas de ma chaise. AU CONTRAIRE je pense que les réserves fauniques seraient des endroits par excellence pour devancer le reste du Québec dans le rill de la chaise musicale.

Il est impératif que l’intérêt public reprenne les guides de la gestion forestière. Nous devrions retrouver au moins l’équivalent de fonctionnaires à bottes que de travailleurs du secteur privé dans la forêt. Je dirais même à la souche. Le déséquilibre PPP (Partenariat public/privé) est flagrant sur le terrain. 90% privé 10% public ? Un redressement s’impose. Nous pourrions voir par exemple des contremaîtres de chantiers, des mesureurs à proportions égales public/privé. Les équipes de martelages dirigés par un chef payé par la Sépaq par exemple. Elle aurait, bien entendu, des budgets ajusté en fonction de ses responsabilités.
Les travailleurs forestiers pourraient, avec une formation minimum, être polyvalent dans leurs fonctions. Par exemple, dans le temps de la chasse, les marteleurs sont souvent considérés comme des nuisances. Nous avons même été obligés de prendre quelques semaines de congé pour laisser le terrain au chasseurs. Nous aurions pu nous transformer en guide de chasse ou en aménagiste récréo-touristique en attendant de reprendre le travail de marteleur.

- CPRS en plantation = Fraude sémantique !
Conscient qu’il y a un gros débat autour des termes « CPRS » (Coupe de protection de régénération et des sols) et « Coupe à blanc », j’ai vécu cette contradiction sur le terrain. Lors d’une saison de plantation d’épinettes et pins dans un secteur que nous avions pourtant martelé en prévision d’un traitement jardinatoire, je demande au patron :
- « Comment ce fait-il qu’il y a une coupe à blanc sur ce territoire pourtant martelé ? »
- Réponse du patron ing. for. : « Y avait beaucoup de résineux ici, nous avons changé d’idée et nous avons fait une CPRS… »
- « CPRS ? » Je lui demande perplexe ! « Nous sommes ici aujourd’hui avec des plants de pépinières et vous appelez ça … Protection de la régénération ? Le terrain est scarifié au sol minéral et vous appelez ça… Protection des sols ? »
- Réponse du patron « HA ! Des détails ça, va travailler… ! »
Cette anecdote m’a confirmé qu’il y a une fraude sémantique VOLONTAIRE dans l’industrie forestière en complicité avec le Ministère (MRNFP) pour leurrer le public…
- Structure régionale, provinciale, fédérale, internationale…
L’audience de la Commission est l’endroit propice pour repenser les véhicules de fonctionnement. J’en profiterai pour mettre l’accent sur la nécessité du partage des responsabilités de la gestion d’un éco-système aussi fondamental qu’est la forêt.
Voici comment je vois la chaîne des responsabilités en commençant par le haut de la pyramide.
Structure fédérale : Rassembler les connaissances et les normes les plus développés sur la scène internationale en fonction du Développement Durable de la forêt, et les partager avec 􀃆les provinces tout en transférant les meilleures pratiques provinciales vers 􀃆 l’internationale (Communication à double sens).
Structure provinciale : En plus de transférer les informations venant du fédéral vers 􀃆 la base tout en dirigeant les meilleures pratiques de la base vers 􀃆 le fédérale (Double sens), puisque c’est à ce niveau que le pouvoir législatif est concentré, à l’argument récurent venant de l’industrie : « Nous ne sommes pas compétitifs sur la scène internationale si nous avons des normes environnementales trop sévères... » Le gouvernement provincial doit répondre par : « Nous devons êtres des LEADERS et des modèles du Développement Durables de la forêt sur cette même scène. »
Structure régionale : Toujours dans le même esprit de communication « à double sens », les structures régionales sont plus vulnérables aux pressions d’intérêts privés et à court terme (terme d’un mandat électoral). La structure régionale devrait servir de réseau de distribution de l’information 􀃆 au grand public surtout urbain, tout en rassemblant les meilleures informations venant du 􀃆 milieu et mettre en pratique des projets pilotes à la petite échelle qui visent le Développement Durable.
Bousculer par le temps, je ne peu élaborer d’avantage. Je m’arrêterai donc ici pour l’instant.

Jacques Demers, Gatineau



http://www.commission-foret.qc.ca/memoires/doc_076_07_Demers.pdf

samedi 21 mars 2009

samedi 7 mars 2009

Concept du fer à cheval

L’île de Hull : Le concept du fer à cheval


L’île de Hull est particulièrement propice à ce nouveau concept.
1) Un nouveau concept de Développement Durable d’un centre ville (ou village urbain) inclut les éléments de la nature à la base. Ici, les vents dominants et le zénith du soleil sont les principaux éléments pris en considération;
2) l’île est dû pour un re-développement de fond en comble avec de la densification mixte;
3) et sa position géographique est idéale, en forme de fer à cheval Nord-Sud.

L’ouverture du fer serait franc-sud, entre les tours de la Place du Centre et les Terrasses de la Chaudière. (Ces hauts édifices auraient dû être au nord de l’île)

Au Nord de l’île, ce serait l’emplacement idéal pour construire les édifices en hauteur presque illimités (surtout des logements). Pourquoi ? Parce que, si on prend en compte les vents dominants les plus froids de l’hiver, ils viennent surtout du Nord-ouest (A confirmer avec une étude d’experts). Alors en construisant en hauteur au nord, ils protègent le centre-ville des grands vents d’hiver. En plus, ils ne font pas ombrage (soleil) aux autres résidents, car on retrouve l’autoroute et des espaces non-développés en arrière.

À l’ouverture du fer à cheval, c’est le franc-sud. Justement là où se trouve le projet de 12 étages sur les rues Wellington/Leduc. Mauvais départ.

Alors qu’au sud nous devrions développer les édifices les moins élevés du centre ville ( 5-6 étages ?)
Le développement des édifices devrait se faire en forme d’escalier. De 20-30-40-50 étages au nord (Boul. Sacré-Cœur), descendre en escalier vers le sud, --►20 étages --►15 étages --►13 --► 12 --► 10--► etc, jusqu’à la rue Du Portage, 3-4 étages. Idéalement, la majorité avec toits verts de type certifiés LEED.

De cette façon, le maximum de résidents de l’île de Hull a droit à « sa place au soleil » …littéralement !!!

(Photo modifiée pour une illustration très sommaire. Il manque les édifices de bas étages au sud)
https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgO0lpzgGlZpKp0q8CR2SCZ5_FkYSBV0L2EBDVhfNhLnYOFXfuFsCOZ4uQ7d6w8HP6jin55VHZ3XRQTms_oj2vEwFQQOFY8FAIUXi8XMxQDM7TT_wYf_fMT5wpePoHZ1VtC3yakWdeUPUs/s1600-h/photo-shop+Ile+de+Hull.JPG

Là, on a le Développement le plus Durable possible en maximisant l’efficacité-énergétique.

Ainsi, seul notre imagination est la limite à nos réalisations. Par exemple, mettre des éoliennes sur les toits des hauts édifices au nord, maximiser les panneaux solaires (ou solaire passif) sur la face sud de chaque édifice développé en cascade jusqu’au sud… Sans parler de système de chauffage géothermie ou toutes autres formes d’énergies alternatives.

Nous n’aurons pas une 2e chance pour développer notre centre-ville ou nos cœurs de villages urbains le plus énergiquement efficace possible.

Jouons gagnant, ne manquons pas l’opportunité de faire un « ring »…

Jacques Demers, alias Citoyen du monde
Gatineau Qc, District de Hull-Wright (8)





Île de Hull




mercredi 14 janvier 2009

TéléTravail

Janvier 2009

Source :
http://www.statcan.gc.ca/pub/75-001-x/10607/9973-fra.pdf
Boulevard Sacré-cœur et Maisonneuve, Gatineau Qc







Autoroute 5 vers le pont McDonald-Cartie



Boul Maisonneuve-Autoraute 5



Autoroute 5
Secteur Hull





Pont McDonald-CartierAgrandir
https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTChtjq0rUdz3tat8fK0BckMwuE0RJmvS27VUIX3BJtXoX2ME1T-i9LEzTcipeKZsuzBnBeSk1epLQLsJ8AZhszk9ucdhOEIUwushg9A_koAkGvtV2AC5S4hrCu6wTh0otubxTx7Q-0vk/s1600-h/Pont_McDonald-Cartier.JPG



Sortie de l'île de Hull-Caractéristiques
Agrandir
https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZZeMOsbkypLAfF3xwWx0V-55UJymqJjsRNiJspf54QWrwU8oGryykQzemuedIT0oLjMjXhFca1raDvU4Cc7qkU-BTXsvI0EtevGfSp9lfXAujDqPZ5V2ronJyI-jnWKSfw4M6CkJJ5vc/s1600-h/Sortie+de+l%27%C3%AEle+de+Hull-Caract%C3%A9ristiques.JPG


Source: https://www.facebook.com/cic/photos/a.217055098313773.61307.175192459166704/1068400813179193/?type=3&theater

26 juin 2016
Fléau auto-solo Ottawa-Gatineau
Source: http://ottawacitizen.com/news/local-news/cycling-up-water-use-down-in-ottawa-but-too-many-still-drive-to-work-study

dimanche 5 octobre 2008

Divers/TéléTravail/


Mai 2012
Première forêt du Plan Nord, 100% allouée
http://www.forumplannord.com/sites/forumplannord.com/files/louis_belanger_-_nature_quebec_-_fr.pdf




À Go, on change le monde !



Demers_Jacques_Telework_and_Cash_for_Cuts.July_FRAN (TéléTravail)








Le 9 juillet 2010

À : Jacques Demers
De : John Gordon, président national


Monsieur Demers,

Merci pour votre courriel du 22 juin dernier dans lequel vous exposez vos vues sur le télétravail à la fonction publique fédérale.

L’AFPC fait depuis longtemps la promotion du télétravail. Notre lutte pour le droit au télétravail remonte aux années 1980, et nous continuons de veiller à protéger ce droit pour les travailleuses et travailleurs fédéraux. Même si le gouvernement demeure tiède quant au télétravail, cette option est utilisée avec succès et demeure viable pour les personnes qui souhaitent bénéficier d’un mode de travail non conventionnel.

Même si on ne connaît pas la véritable intention qui se cache derrière le programme « J’achète des coupures » annoncé récemment, je crains énormément que ce programme n’entraîne des réductions dans le secteur public, tant sur le plan des services que des effectifs.

J’entretiens des préoccupations fondamentales au sujet d’un programme qui offre des récompenses en argent pour des idées pouvant faire économiser des dollars au gouvernement fédéral, particulièrement en ce qui concerne la justice et le respect des travailleuses et travailleurs. Bien avant la présentation du budget fédéral, j’ai demandé à Stockwell Day de préciser quels programmes et services seront ciblés par les mesures du gouvernement visant à réduire les dépenses. Malgré la promesse du ministre Day d’ouvrir le dialogue avec les syndicats représentant les fonctionnaires fédéraux, aucune conversation n’a été engagée avec lui à ce jour. M. Day a plutôt choisi d’annoncer son programme durant une cérémonie pour rendre hommage aux travailleuses et travailleurs de la fonction publique fédérale, message ambigu s’il en est un.

À première vue, un programme qui récompense les travailleuses et travailleurs pour leurs bonnes idées et leur créativité peut être une initiative judicieuse. S’il s’agissait d’un programme visant à obtenir des commentaires du personnel sur des façons d’améliorer


les services offerts au public canadien, d’un programme juste et équitable pour l’ensemble des travailleuses et travailleurs, je ne serais pas aussi préoccupé. Ce qui m’inquiète, c’est que ce programme, tel qu’annoncé, utilise des incitatifs monétaires pour encourager des compressions dans les services et les programmes. Ce qui me préoccupe également, c’est que seul un petit groupe de privilégiés aura les informations nécessaires pour justifier « financièrement » la mise en oeuvre d’un tel programme. Il m’importe de savoir qui sera chargé d’établir une méthode pour évaluer les suggestions reçues et qui effectuera ce travail.

De tels programmes ont déjà été mis à l’essai par le gouvernement fédéral et d’autres employeurs nationaux, et ils ont été un véritable désastre. Il ne s’agissait que de vulgaires lignes téléphoniques invitant les travailleuses et travailleurs à faire valoir le bien-fondé d’éliminer un certain programme gouvernemental. Je suis d’avis que le gouvernement ne doit pas être administré comme une entreprise et qu’il est inacceptable de chercher à monter les travailleurs les uns contre les autres.

Il existe déjà des processus permettant au gouvernement d’obtenir des commentaires du syndicat et des fonctionnaires fédéraux au sujet d’améliorations possibles touchant la fonction publique. C’est à cela que servent les comités de consultation patronale-syndicale, le Conseil national mixte et d’autres forums mixtes auxquels l’AFPC et ses membres participent activement. Je souscris entièrement à l’idée de solliciter les commentaires des travailleuses et travailleurs sur la gestion efficace de la fonction publique. C’est la façon dont ce programme est administré et les récompenses qu’il offre qui me posent problème, particulièrement lorsque des structures valables sont déjà en place pour obtenir de l’information.

Au lieu de chercher à réduire les services, les membres de l’AFPC de partout au pays et moi-même continuons de faire valoir le bien-fondé d’investir pour améliorer les services publics de qualité − les services qu’offrent chaque jour à la population canadienne les travailleuses et travailleurs fédéraux. La reprise économique au Canada doit passer par de bons services publics; non par une ligne téléphonique qui récompense seulement quelques privilégiés et cause du tort à plusieurs autres travailleuses et travailleurs.

En toute solidarité,

Le président national, John Gordon


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TéléTravail, - Lettre du Président du Conseil du Trésor, Stockwell Day. Sept 2010, page 1 et 2






Aussi, voir TéléTravail section : Dossiers de Citoyen du Monde

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Centres villages, coeurs des villages urbains grand Gatineau



















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Élargissement de la rue Pink




















Circulation locale seulement







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jeudi 21 août 2008

Lac-Leamy

Projet évolutif « d’enveloppement écologique » du Parc du lac Leamy


Propositions relatives à l’entretien et l’avenir du Parc écologique du Lac Leamy


Faites par le CREDDO et Jacques Demers


à la Commission de la capitale nationale (CCN)


Février 2005


Projet évolutif « d’enveloppement écologique » du Parc du lac Leamy. Gatineau Qc





Contexte
Les années 60 et 70 ont vu une grande remise en question tant au niveau politique qu’environnementale. Aux cours des années 80, un grand tournant a été effectué lors du dépôt du rapport Brundtland, qui prônait le développement durable : Le développement durable répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs » (Rapport Brundtland, 1988) Suivirent les Sommets de Rio et de Johannesburg, le protocole de Kyoto (GES), celui sur les changements climatiques, la biodiversité etc.

Malgré ces ententes internationales et réflexions sur le développement durable, les aspects sociaux et environnementaux sont trop souvent considérés en second et troisième lieu, loin derrière le développement économique. La conservation n’est pas assez prisée. Le rétablissement écologique dans le cas de développements extrêmes se limite à laissez le temps à la nature de réparer les abus du passé.

Le projet écologique du parc Leamy proposé, aimerait rectifier le tir et servir de laboratoire à ciel ouvert au cœur d’un centre urbain tant au niveau de l’expérimentation avec les alternatives aux façons courantes (provenant des années cinquante), d’entretenir un espace comme celui en présence et tant au niveau du rôle d’éducation et d’interprétation auprès de jeunes, des citoyens et des touristes.


Définition
Le terme « enveloppement écologique » est utilisé en opposition au « développement économique ». En résumé, cela consiste à permettre à la nature de reprendre ses droits tout en préservant l’accessibilité touristique pour fin d’éducation. C’est à dire, le maintien, voire l’expansion de la biodiversité en harmonie avec l’humain. Le terme évolutif est employé afin de démontrer qu’il y a plusieurs étapes dont le but premier sera de favoriser les espèces menacées et rares qui se reproduisent difficilement.

Ce projet d’enveloppement écologique se voulant évolutif, beaucoup d’autres petites innovations contribueront au rétablissement de la biodiversité dans ce petit laboratoire prisé par les touristes curieux et avides de connaissances. S’inspirant des clauses de toutes certifications environnementales (FSC, ISO 14000, CSA etc.). Le projet aura donc une philosophie de « l’amélioration continue ».










Plan de revitalisation et de régénération

Première étape
Le parc a été conçu dans un contexte de développement que l’on croyait à l’époque, illimité. Les grands espaces gazonnés devenaient la norme. Personne n’hésitait à évacuer des habitats fauniques pour étendre de « beaux tapis verts ».

Ces excès et la construction de stationnements dans la bande de protection riveraine ont conduit à des situations telles l’effondrement d’une rive qui entraîne une portion du sentier récréatif et des arbres matures dans la rivière Gatineau. Il est donc urgent de stabiliser la rive et de rétablir la végétation dans les 10 à 15 premiers mètres. (v. Politique de protection des rives du littoral et des plaines inondables du Québec)

Dépendamment des techniques de stabilisation utilisées, (documents du Rappel) il sera sans doute nécessaire d’imposer des limites de vitesse aux bateaux circulant sur la rivière Gatineau. Il va sans dire qu’ils sont en partie responsables de l’érosion. Cette restriction sera considérée surtout dans le segment entre le canal du lac Leamy et la rivière des Outaouais ; un segment très achalandé à cause de la destination importante qu’est le Casino. Dans le cadre de ces travaux, il sera aussi important de conserver l’œuvre de peinture artistique de M. Dan Rouleau effectué sur un arbre effondré à cause de l’érosion du sol. (Premier stationnement)

Le but premier étant l’expansion des espèces menacées et rares, il faudra donc des individus floristiques supplémentaires pour favoriser l’expansion végétale diversifiée. Le gazon étant une forme de monoculture, il nuit à cette expansion, étant trop étendu à certains endroits. Puisqu’il n’est pas utilisé pour fins récréatives partout, il devient source de dépenses en terme d’entretien. Donc, une étape importante du projet consistera à réduire les étendues gazonnées inutilisées en laissant la végétation reprendre ses droits.


Deuxième étape

L’intervention effectuée à ce stade sera en fait de la non-intervention. Il sera généralement convenable de conserver une bande gazonnée à moins de 12 mètres le long de la promenade, autrement ne pas tailler la bande de 15 mètres contiguë aux boisés en arrière plan, de chaque coté de la promenade (entrée boul. Fournier).Une variation de 2 à 15 mètres est permise selon la distance des boisées en rapport avec le chemin ou les sentiers récréatifs. Il est ainsi possible d’économiser dès la première année pour mieux réinvestir plus tard, en taillant de moins de grands espaces.

Le rapport de la communauté verte, Evergreen, présente une tendance novatrice qui consiste à remplacer le gazon par des plantes indigènes :
« La revitalisation écologique est un processus qui consiste à réparer les dommages causés à la diversité et à la dynamique des écosystèmes indigènes par les activités humaines.
(Evergreen)
La naturalisation communautaire se définit comme un processus de revitalisation écologique auquel la communauté participe activement pour rétablir un site altéré ou dégradé dans un état plus naturel, au moyen d'arbres, d'arbustes et de fleurs indigènes. Il peut s'agir de remplacer le gazon d'un petit parc par des plantes indigènes ou encore de revitaliser un écosystème dégradé, comme un marécage ou une prairie herbeuse vallonnée. »
(Jackson, 1995, dans K. Towle, 1996 dans le Rapport Evergreen)

Pour le reste, le gazon sera plus résistant si les sous-traitants sont formés à faire usage de la tonte écologique recommandée. Cette méthode recommande entre autre de ne pas toujours tondre le gazon le plus court possible afin que celui développe des racines plus longues, lui permettant de survivre à la canicule. (voir L’entretien écologique des pelouses, Roger Dumouchel)



Troisième étape
Dans les bandes meublées et restituées le long des boisés, il s’agit de privilégier les espèces établies moins envahissantes. Par exemple, la végétation herbacée rare et menacée, les arbres tels micocoulier, chêne, bouleau jaune, cerisier tardif, noyer cendré, certains résineux etc. Si ces végétaux se régénère difficilement de façon naturelle, il faudra prévoir planter des semis. Entre temps, dégager la régénération actuellement établie en bordure des boisés et constituée surtout de Nerprun et vignes envahissantes. Remettre en production arboricole les champs le long de l’autoroute 550 pour favoriser l’effet d’écran sonore à partir de la plage.

La végétation rétablie dans les bandes, pourrait être étendue par des aménagements paysagers en îlot composés exclusivement d’espèces indigènes. S’il est confirmé par des études préalables que certaines espèces aient disparues du parc, et si l’habitat est propice à la réintroduction de celles-ci, il s’agira d’en replanter. Il existe un exemple de projet d’espèces à caractère local absentes du parc Tudor de la ville de Faches Thumesnil. «…des espèces à caractère local à 80 % de type hêtre, chêne, charme, sorbier, tilleul, érables champêtres, merisier, prioritaires, car absentes du parc actuellement »

Quatrième étape
Une aire de dépôt de biomasse est établie au sud-ouest du deuxième stationnement (branches, gazon, plantes). Tout en assurant la protection des espèces rares établies autour du site telle le Carex typhina, (Étude de la flore et évaluation des conditions du milieu naturel de la zone d’étude du lac Leamy) , il serait recommander de transformer ce site en aire de compostage officiel. Ce compost permettra de fermer la boucle du cycle de vie du parc. Il est donc essentiel de libérer le site des détritus qui ne sont pas biodégradables comme les plastiques, cannettes, verres etc. de rassembler les petits tas de biomasse éparpillés sur le site puis de les empiler dans un seul andin annuel. Ainsi le personnel du parc ferait une meilleure gestion de la matière organique Dans cet endroit il serait aussi recommandé d’aménager des rocailles et/ou des îlots d’aménagement paysager au centre des espaces gazonnés non utilisés, toujours avec des espèces indigènes.

Cinquième étape
Il s’agirait ici de rétablir le petit marécage (Rappel) au cœur du parc qui est rempli de gazon (espèce envahissante ?). La survie de ce petit marais, situé dans l’îlot boisé au sud du deuxième stationnement, sera mieux assurée si le rétablissement de la deuxième moitié est effectué. Malgré tout, ce petit étang est visité par des hérons, des canards et autres espèces fauniques. Ce marais rétabli, il s’agirait de planter des arbres de grandes dimensions au sud pour le préserver du soleil et du même coup, créer une zone tampon avec la promenade. De plus, il servira aux touristes de site par excellence, d’interprétation des terres humides en leur expliquant l’importance de les préserver. Si la Rainette faux grillon, une espèce menacée, re-colonise cette petite mare, ce sera plus qu’espérer.


Autres travaux à effectuer

Ø Changer l’emplacement du sentier récréatif actuel en le relocalisant dans la régénération établie, située dans le secteur des deux premiers stationnements. La rive de la rivière Gatineau stabilisée, il sera plus écologique de déplacer le sentier récréatif à une distance suffisante (15m) de la berge et de transférer la régénération établie dans le nouveau tracé du sentier aux abords de la rivière. Non seulement ceci améliorera l’écologie aquatique et terrestre, mais ce sera une occasion d’innover en transférant la régénération établie vers la bande reconstituée de la rive : un échange d’emplacement, enter sentier et végétation établie. Ainsi, le principe de conservation sera appliqué et le parc gagnera quelques années de régénération. Si cette expérience s’avère concluante, elle pourra servir ailleurs dans le parc.

Ø Installer des bancs de parc à intervalle régulier le long du sentier récréatif afin de répondre aux besoins d’une population vieillissante ; commentaires recueillis auprès de plusieurs personnes âgées prenant une marche sur les sentiers.

Ø Installer des contenants de récupération partout où se trouvent des poubelles à déchets.

Ø Aménager des sentiers d’interprétation de la nature et des points d’observations sur les presqu’îles de la rivière Gatineau et des Outaouais.

Ø Rétablir la biodiversité dans les champs en face du cimetière Notre-Dame sur le boulevard Fournier. Cet ancien site d’enfouissement sanitaire, maintenant en friche est désolant à voir. Il se situe entre le boulevard et la petite baie de la rivière des Outaouais qui héberge beaucoup de faune ailée. Il sera nécessaire de rétablir au minimum un corridor naturel le long de la rive et de chaque coté du sentier secondaire pour créer une zone tampon de protection naturelle pour la faune de la baie. Il serait aussi intéressant de considérer la décontamination du site entier et sa remise en production végétale et arboricole.

Ø Établir des corridors. La présence du cerf de virginie dans le parc impose l’obligation d’identifier le ou les corridors empruntés par ces cervidés et de le ou les incorporer au projet. Ces mêmes corridors serviront aux autres espèces végétales et animales en tant que lien « naturel » entre le parc et les habitats extérieurs

Ø Installer des filets métalliques autour des arbres riverains rongés par les castors et gérer les populations de castors présentes dans ce parc et celui de la Gatineau. La formation d’un comité de gestion de la faune composé de la CCN, Faune Québec, Ville de Gatineau et les MRC environnantes seraient à envisager dans ce cas.

Ø Dans le cadre du programme de la CCN visant d’assurer la sécurité des usagers sur les sentiers récréatifs, il serait possible d’embaucher des guides interprètes saisonniers qui exerceraient le rôle d’agent de sécurité, tout en étant disponibles pour répondre aux questions et expliquer le but initial du « projet d’enveloppement écologique du parc Leamy » ; c’est à dire, conserver et même étendre la biodiversité indigène dans le parc. Étant donné la tendance voulant ajouter des espèces exotiques pour « colorer » l’environnement, le travail d’éducation consistera surtout à expliquer l’avantage de viser l’intégrité indigène du parc par l’entremise de panneaux d’interprétation.

Activités et évènements saisonniers.

Dans le cadre du projet qui se veut simultanément écologique, éducatif et touristique, il sera possible d’organiser des activités compatibles au mandat établi : visites d’écoliers, de personnes âgées, etc. En exemple cet été, le public a assisté à un phénomène inattendu. Un artiste peintre, M. Dan Rouleau, en s’inspirant de la nature présente dans le parc, a peint une série de tableaux sur un arbre mort, tombé. Recevant des encouragements et des félicitations tout l’été, M. Rouleau, travailleur à la retraite, a poursuivi sa démarche jusqu’à l’automne. Aujourd’hui, nous sommes témoins, d’une œuvre d’art originale.

Si la tendance se maintient, M Rouleau aura sans doute donné des idées aux autres peintres amateurs et professionnels. Donc, s’il y a une demande d’organiser un événement qui aurait comme objectif de rassembler les artistes à l’œuvre (Foire artistique et/ou exposition de tableaux etc.) ce serait à considérer. Toutefois, comme le projet du parc Leamy se veut écologique, tous les produits utilisés seront gérés vigoureusement par un système de récupération et de recyclage approprié.

- Caractériser et restaurer l’ancien site de dépôt à neige du chemin du Lac Leamy. Ce site étant la propriété de Casiloc, des discussions seront nécessaires pour harmoniser leurs intentions avec l’objectif du parc.





Contribution au développement durable de l’Outaouais

Comme l’Outaouais possède d’autres réserves de biodiversité il serait possible de faire de l’éducation relative à la biodiversité auprès des touristes en trois circuits : un peu à l’image des parcours sportifs, inviter les touristes à découvrir la biodiversité en trois étapes.


1) Débutants : Parc Leamy
2) Intermédiaire : Réserve écologique de la Forêt la Banche
3) Expert : Réserve faunique Papineau Labelle

Ce concept serait une solution au conflit d’usage appréhendé entre le « récréo-touristique et la conservation » dans le parc Leamy (Débutants).

Le projet du Parc Leamy pourrait s’associer avec la Réserve écologique de Forêt La Blanche (Intermédiaire) pour offrir des activités complémentaires « éducatives et amusantes pour les groupes et les écoles ; destination idéale pour ornithologues ; sentiers pédestres dans l'une des dernières forêts encore intactes au Québec. »

La Réserve faunique Papineau–Labelle (Expert) pour sa part, pourrait offrir des activités plus aventureuses telles, la randonnée pédestre, la découverte de la faune, le canot-camping, le ski nordique (longue randonnée), la location de chalets, les sites géologiques, la pêche etc.

Ce concept de « circuit de la biodiversité » aurait un effet bénéfique supplémentaire en invitant les touristes à visiter notre région non urbanisée et répondrait au mandat éducatif relatif à la biodiversité tout en cadrant bien avec l’intention de Tourisme Outaouais, de mieux partager les retombés économiques du tourisme avec les sous-régions.

Le Parc Leamy n’est pas un écosystème en vase clôt, il partage des éléments avec les autres réserves qui se complémentent mutuellement. En favorisant le tourisme en interrelation dans la Réserve faunique Papineau Labelle, on contribuerait à faire la transition de l’économie basée sur la coupe forestière à l’économie du tourisme dans les villages adjacents. Le concept de circuits pour la biodiversité contribuerait donc à réduire la dégradation de la forêt publique causée par l’exploitation forestière puisque la communauté économique en serait moins dépendante.

Il faudrait cependant réfléchir aux impacts du transport par véhicules individuels afin de mettre sur pied un système de navettes (aux frais des usagers) en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de réduire les espaces de stationnement qui eux empiètent sur la forêt. Le fait d’offrir un transport en commun en fait du vrai développement durable puisque l’on protège l’environnement, on permet à plus de personnes de s’y rendre et on donne un cachet spécial à l’endroit en encourageant les gens à ne pas s’y rendre en voiture. Évidemment ceci fait partie d’une discussion à avoir avec les gens des autres réserves et s’applique aussi au Parc de la Gatineau.

Conclusion

Le CREDDO se veut un partenaire de la CCN. L’abandon du projet de golf au lac Leamy offre l’occasion de pousser avant « l’entretien » du parc et d’en faire un projet soutenable de « forêt habitée » à échelle réduite. Il permet aussi de ramener le parc au sein des écosystèmes protégés de la région outaouaise et de le rétablir comme îlot naturel en milieu urbain.



Bibliographie

Carex typhina : Étude de la flore et évaluation des conditions du milieu naturel de la zone d’étude du lac Leamy, Hull, Québec, 1997

Forêt La Blanche http://www.icihull.com/foretlablanche/index.html

Rapport Brundtland, 1988
http://www.unece.org/env/pp/implementation%20guide/french/impl.guideI.e.pdf

Rapport Evergreen, 2000
http://www.evergreen.ca/fr/cg/resources/gw2000/gw2000-1.html


Le réseau de nature en ville ; l’exemple du Parc Tudor, 2004- 2005
http://www.ville-fachesthumesnil.fr/portail/public/page.php?P=data%2Fhabitat%2Fnature_et_ecologie_urbaine%2Fle_reseau_nature_en_ville%2F&PHPSESSID=95173412ee6857f956872a837f2ae1d4


Réserve Faunique Papineau–Labelle http://www.sepaq.com/Fr/index.cfm

Rappel, Lutte à l’érosion sur les sites de construction ou de sol mis à nu. Guide des bonnes pratiques, 2003

Rappel, Rive et Nature : guide de renaturalisation, 2001

Roger Dumouchel, L'entretien écologique des pelouses, document préparé pour le Conseil régional de l'environnement et du développement durable de l'Outaouais, 1996

samedi 17 novembre 2007

Protection des espèces vulnérables (Rainette faux-grillon) Revitalisation des marais


Résumé: Régénération naturelle, plantation d'arbres indigènes, contrôle des espèces envahissantes (Nerprun)

jeudi 13 septembre 2007

Parc du lac Leamy Gatineau Qc. Canada


Au Parc Leamy :


Pollution d’artifice

Les feux d’artifice, l’art de créer des bombes qui ne tuent personne… Ces magnifiques fleurs lumineuses, mais éphémères n’ont pourtant pas que de bons côtés.



Au cours du mois de septembre se tient tous les ans le « Grand Nettoyage des rivages canadiens de la TD », un événement organisé par l’Aquarium de Vancouver et commandité par la Banque TD. Cette année, plus de cinquante mille Canadiens et Canadiennes ont posé un geste concret pour notre environnement à tous, et ont consacré une partie de leur temps à nettoyer les berges d’un lac ou d’une rivière.



Dans le cadre de cette activité d’envergure nationale, un groupe d’amis parmi lesquels des membres du groupe Simplicité volontaire de Gatineau et plus d’un immigrant se sont donné rendez-vous ce dimanche 23 septembre au lac Leamy pour en ratisser les berges. Sur quelque 2 km de rivages, ils ont ramassé plus de 20 kg de déchets de toutes sortes. Ils n’ont pas que ramassé, mais aussi répertorié les déchets relevés. Oublions les sempiternels sacs de plastique ainsi que bouteilles et canettes recyclables, car deux types de déchets ont surtout attiré l’attention :



D’une part, les mégots de cigarette, qui se décomposent très lentement et libèrent des substances dangereuses.
D’autre part, des restes de feux d’artifice, ce qui a été une grande surprise. Tous en plastique (et donc à peu près pas biodégradables), ces cartouches, socles et gaines trouvés par centaines le long des berges du lac laissent penser que les Feux du Casino entraînent également un autre type de pollution, cette fois invisible.



Pour donner aux feux les belles couleurs que nous admirons chaque été, les artificiers marient aux explosifs (chlorites et nitrates) des métaux courants comme le cuivre et l’aluminium, mais aussi des éléments alcalins comme le baryum et le lithium, plus toxiques.



Cela pose un problème, car des études effectuées surtout aux États-Unis commencent à remettre en question le caractère inoffensif des feux d’artifice : ils polluent plus qu’on le pense. Or, le Parc du lac Leamy est un écosystème unique reconnu pour une biodiversité remarquable par l'Union québécoise pour la conservation de la nature, et il héberge de nombreuses espèces rares dans la région. De plus, comme le débit du lac est très faible par rapport à d’autres cours d’eau, les éléments potentiellement dangereux y restent plus longtemps, ce qui en multiplie les effets néfastes.



Il est bien sûr irréaliste de demander à Loto Québec d’interrompre cette célébration annuelle de l’art des artificiers. Toutefois, pourquoi ne pas réserver tous les ans une (infime) partie des recettes au nettoyage et à la dépollution du lac? Sans effort pour le préserver, que restera-t-il du lac pour nos enfants et petits-enfants? À défaut d’une initiative du Casino, une initiative citoyenne est excellente, mais ce dernier y manquerait alors une belle occasion de relations publiques…



Gabriela J.
Claude B.